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Les coopératives de travail associé canadienne urge une économie base sur les énergies renouvelables, le souci de la planète et des êtres humains

9 décembre 2015

Une résolution récemment approuvé par la CWCF (fédération canadienne des coopératives de travail associé) soutien le manifeste « un grand bond en avant », un appel du Canada fondé sur le souci de la planète et la sollicitude des uns envers les autres. Cette résolution invite les coopératives de travail associé à participer activement afin de développer une vision possible d’une économie basée sur les énergies renouvelables, le souci de la planète et des êtres humains et une approche basée sur la justice, assurant que ceux affectés par l’économie d’extraction inégale soit les premiers bénéficiaires. Le Canada possède plusieurs exemples qui démontrent l’importance des coopératives dans l’industrie et les services pour développer une économie durable et compétitive à travers l’implication directe des coopératives dans des activités environnementales.

Kaye Grant, de la fédération canadienne des coopératives de travail associé et Leire Luengo de CICOPA

Le manifeste « un grand bond vers l’avant » approfondi l’idée de justice climatique. C’est une « vision à travers laquelle le Canada peut s’attaquer au changement climatique d’une façon bénéfique pour le pays ». La récente conférence COP 21 à Paris accentue le niveau de dévouement envers les actions contre le changement climatique ; néanmoins le manifeste « un grand bond vers l’avant » ajoute l’élément de sollicitude envers les uns les autres.

Les coopératives dans l’industrie et les services sont de précieuses alliées pour une économie durable, verte et compétitive grâce à leur tendance à chercher des capacités novatrices et leur relation avec l’environnement les entourant. Cette dernière étant due à la gouvernance démocratique et l’interconnexion mutuelle entre les activités économiques de l’entreprise, sa communauté et l’environnement. Néanmoins l’implication directe des coopératives au sein d’activités environnementales est une tendance à la hausse. Dans certains pays cela fait déjà des décennies quelles sont actives dans ces domaines, alors que d’autres viennent juste de débuter. Le Québec est un très bon exemple de ce phénomène, en effet les coopératives de foresterie y sont très développées.

La fédération québécoise des coopératives de foresterie (affilié au membre canadien de CICOPA, CWCF) représente la totalité des coopératives de travail associé et coopératives sociales (appelées coopératives solidaires dans la région) présentes dans le secteur forestier au Québec. Ces 40 coopératives comptent 2 700 travailleurs membres et ont créé approximativement 3 500 postes, en générant $250 million de revenu.

L’histoire de la foresterie au Québec trouve son origine dans les années 1930 : étroitement liées aux syndicats d’agriculteurs, elles furent créées afin d’organiser la main d’œuvre de pionniers voulant travailler dans les bois en hiver. Durant cette période, les coopératives forestières ont améliorées le sort des travailleurs œuvrant dans des conditions très dures afin de gagner leur pain.

En 1970 ; grâce au soutien du président, elles vivent un point tournant de leur développement et consolidation. En 1980, les coopératives forestières furent impliquées dans un important projet de reforestation, elles produisirent des jeunes plants pour la reforestation et intensifièrent leur activité forestière. En 2005, les coopératives forestières plantèrent 1 million de jeunes plants sur les terres publiques québécoise. Désormais, elles se concentrent sur le planning et la formation forestière.

Récemment la fédération québécoise a lancé le projet « Vision Biomasse Québec » en partenariat avec d’autres acteurs publics et privés. C’est un réseau structuré qui vise à générer de la chaleur avec la biomasse forestière au Québec. L’objectif est de générer 4 000 GWH d’énergie renouvelable par an jusqu’en 2025. Afin d’obtenir ces résultats ; vision biomasse a créé 12 500 nouveau postes pour la mise en place de cette infrastructure.

Un élan mondial

Un élan mondial de soutien pour le besoin immédiat d’adresser le changement climatique est à la hausse. L’assemblée générale de l’Alliance Internationale Coopérative a publié une déclaration à l’attention des dirigeants internationaux impliqués dans la COP 21 qui urge les chefs d’états et les gouvernements à se mettre d’accord sur des mesures efficaces et ambitieuses destinées à enrayer le changement climatique et à considérer la participation du mouvement coopératif pour leur réalisation. L’ACI note que les coopératives agissent à plusieurs niveaux en même temps :

1. Premier niveau : les coopératives contribuent à la réduction des inégalités et de la pauvreté. Avoir des conditions de vie décentes et l’un des prérequis pour se sentir acteur au sein d’un mouvement qui requiert des sacrifices, comme cela sera le cas lors des défis planétaire à venir.

Neechi foods limited, situé dans la partie nord de Winnipeg (Manitoba), est une coopérative de travail associé qui s’attaque aux inégalité, la pauvreté et l’insécurité alimentaire en tenant un super marché dans un endroit connu comme le désert alimentaire. Ils emplois des individus aborigènes locaux à la région, cette dernière est l’une des zone urbaine avec des revenues les plus faible de la ville et peut être même du Canada.

International Women’s Catering Co-op (Le groupe coopératif internationale des femmes traiteurs) est une équipe culturellement diversifié qui prépare et sert de la nourriture venu d’ailleurs dans la communauté de James Bay et Moss Street Market à Victoria en Colombie Britannique. Elle crée de l’emploi assisté pour les femmes immigrantes.

2. Deuxième niveau : ce sont des écoles de démocratie qui encouragent la citoyenneté active. Les coopératives encouragent les individus à s’unir et à agir, au lieu d’attendre que des solutions tombent du ciel ou des gouvernements.

Careforce est une entreprise de soins à domicile à Kentville, Nouvelle Ecosse, qui fut rachetée et dont les employés sont désormais les propriétaires sous la forme coopérative. Ils apprennent, aux membres, les informations nécessaires pour être des membres informés et actifs. Cela augmente l’engagement des membres et assure un niveau de service de haute qualité car les employés ont un intérêt dans l’affaire.

The Media co-op est un réseau étendue de côte à côte de média coopératifs dédié à fournir des informations de base et démocratiques à leur communauté et au Canada. C’est une coopérative avec différentes parties prenantes qui fournir des informations afin d’assurer que les lecteurs savent ce qu’il faut pour pouvoir prendre des décisions démocratiques à propos de leur pays.

3. Le troisième niveau est la mission éducative qui résulte de leurs actions. Cette mission inclue l’exposition aux complexes problèmes du changement climatique. Beaucoup reste à faire en termes de sensibilisation.

Victory Gardens est une coopérative de travail associé basée à Vancouver en Colombie Britannique qui crée des jardins ou les individus peuvent cultiver et manger des produits sains. En faisant cela ils limitent l’impact des individus sur l’environnement, soutiennent leurs économie locale et crées un environnement sain avec des produits biologiques. Cela contribue au mouvement vers de nouveaux systèmes alimentaire durables.

Les individus sont la première priorité des coopératives ; ce modèle mobilise les individus à “s’approprier le changement”.